Il
se marie en 1925 et le couple se sépare en 1927. Maurice adhère au parti
communiste en septembre 1925 ou il devient militant actif dans diverses
cellules.
Le
3 novembre 1927, il est pressenti pour aller à Moscou suivre des cours à l’ELI
(école léniniste internationale de Moscou) Il prend alors le pseudonyme de Jean Forestier. Le séjour n’a pas duré,
l’indemnité de 50 roubles étant insuffisante pour nourrir Lucette Goubert, sa
nouvelle femme en France. Il a dû rentrer en France à l’été 1928.
Du
20 décembre 1935 au 22 janvier 1936 il anime les grèves des usines de Fumel et
Libos.
Après
quelques affaires dans une entreprise véreuse il est condamné à 3 mois de
prison à Agen en 1937. Il retourne ensuite à Panissou.
Pratiquement
ruiné, Rabatel monte une affaire de vente de pavés allemands à la ville de
Paris.
A
la fin de 1938, il retourne à Paris pour chercher du travail, il devient
comptable dans une société tunisienne.
Comme communiste, il participe à la résistance
et en 1941 et 1942, il apporte toute l’aide possible aux juifs.
Nommé à Sète sous le nom de Roger LELIEVRE, il entre dans un réseau
de renseignements.
Muté à Paris le 1er mars 1944, il
est arrêté par la Gestapo le 1er mai 1944, interné à Fresnes, puis
déporté à Buchenwald, puis à Ellrich (dépendant du camp de Dora) où il est mort
le 28 octobre 1944.
Quelle histoire dont les savignacais ignoraient certainement tout.
Il y a quelques années, sa fille Sylvie artiste peintre est revenue à Savignac
et il n’y avait plus grand monde pour lui parler de son père et de Panissou.