Cet inventaire a été
réalisé par le BRGM (Bureau des recherches géologiques et minières)
La grotte de Carmié Bas (97 m) se situe au niveau du croisement
du chemin qui relie Carmié Bas et Carmié haut et du fossé lié au déversoir du
lac. Juste avant le pont l’eau disparait dans le sous-sol. Un groupe de
spéléologistes de Fumel a mis un colorant dans l’eau et même si on ne peut pas
suivre le trajet de la rivière souterraine, on a constaté qu’elle ressort à la Résurgence de Fonclare (85 m). (Propriétaires, C Faure pour la
grotte, Y Faux pour la résurgence)
La perte de Rouillac (101 m) se
situe dans le fond du bois à gauche de l’allée. Le gouffre, appelé
« goufio » dans la région a un diamètre de 20 m environ et une
profondeur de 15 à 20 m. La coloration de l’eau dans le gouffre a montré que la
rivière souterraine au moins pour une part arrivait à la Résurgence de Fonclare (85 m).
Un sourcier a indiqué qu’une branche de la rivière se dirigeait vers St
Aubin. (Propriétaire J P Miana)
La source d’Esclauzes (85 m) située en face de Renac, section B du
cadastre, N° 33 et 34, au bas du talus boisé. En 1957 La famille Emery achète à
Jean Delcaillou des parcelles de terre et le talus boisé au lieu-dit Sous Renac
en même temps « qu’un droit de puisage aux 2 fontaines » et « le
droit de passage sur un petit chemin existant pour aboutir à ces 2
fontaines » Ce chemin encore bien visible se situe dans le talus en face
de Renac. Il est probable que les habitants de Renac et de Boyé avaient tous le
droit de puisage. (Propriétaire F. Emery)
L’ouvrage civil du Saltré : à la suite d’un effondrement dans un champ au
lieu-dit Saltré on a eu la surprise de découvrir un souterrain refuge. Il
s’agit d’un abri taillé à la pioche dans le tuf. Un schéma de ce souterrain a
été réalisé, mais il est perdu. On peut le situer sur le cadastre :
Section D N°142 b. (Propriétaire, F. Cassagne, F. Radenac)
A côté de ces éléments répertoriés on peut signaler :
Perte du Peyrié : Section D N°462 a. Sous le poids du
tracteur un éboulement d’une dizaine de mètres de diamètre s’est formé. Les
spéléologues de Cancon sont descendus à environ 15 m de profondeur. La
coloration de l’eau a montré que celle-ci ressortait à la résurgence de
Labarthe appelée « le touron ».
Le forage de Savignac, Section B N° 464 p Monplaisir. Après traitement
de l’eau alimente une partie de la commune de Savignac. C’est un dispositif de
captage profond à 645 m. L’eau captée provient du Massif Central.
Enfin il y a les puits.
Chaque
maison avait un puits à proximité de la maison, mais beaucoup de fermes avaient
2 ou 3 puits pleins en hiver et souvent à sec l’été. Les sourciers à l’aide
d’une baguette en noisetier ou d’un pendule recherchaient l’eau située à une
faible profondeur avec un réussite aléatoire.
La fontaine publique de Savignac est située au bord de la route au Pont de La
Fontaine. Il s’agissait d’un bâti carré muni d’une poulie suspendue à des
arceaux en fer. La quantité d’eau étant insuffisante pour satisfaire aux
besoins du boulanger, de l’école et des habitants du village, elle a été
approfondie. L’installation d’une pompe avait été envisagée mais ne sera jamais
réalisée.
L’adduction
d’eau potable à Savignac vers 1970 a été une très bonne nouvelle pour la
majorité des habitants.