mardi 26 décembre 2017


Bonne Année 2018

 

 

 

 

Janvier 2018 : N° 90

Chers Savignacaises, Savignacais,

Chers amis,

 J’ai le plaisir, une nouvelle fois, de vous présenter tous mes meilleurs vœux de bonheur, santé et prospérité pour cette année 2018.

Nous venons de terminer 2017 avec ses joies et ses peines. Nous aurons une pensée pour toutes les personnes qui ont disparues.

Cette année est positive et réussie. J’associe cette réussite à mes adjoints, les membres du conseil municipal et tous ceux qui ont permis de voir aboutir les projets mis en place.


J’adresse mes remerciements à Claire, Muriel et Damien qui jouent un rôle important dans notre commune. Ce 11 novembre a été fort en émotions où nous avons fêté le départ à la retraite d’Annie CLOCHARD, notre cantinière avec ses compétences culinaires où les enfants et enseignants se régalaient et aussi en tant qu’organisatrice des TAP (Temps d’Activité Périscolaires) où elle a mis à disposition aux enfants son savoir-faire et ses compétences en tant qu’artiste. Je remercie le professeur des écoles, Florence CEZAR qui est venue avec les enfants pour la cérémonie, malgré le mauvais temps ainsi que Nicole, l'auxiliaire de vie scolaire qui est en charge d'accompagner les enfants en difficulté dans le cadre de leur vie scolaire et qui n’hésite pas à participer ou à aider.

 Je remercie Florence DELSUC qui s’occupe des TAP et lui souhaite de réussir dans sa quête du bio et du naturel avec son association OYEZ.

 
Une aire de jeu pour les enfants a été réalisée ainsi que des travaux de ravalement de la façade Mairie/Ecole, dernières plantations d’arbres et des arbustes autour du parking de la mairie et l’irrigation automatisée des massifs…

Je souhaite la bienvenue aux nouvelles familles qui se sont installées dans notre beau village !

Mes meilleurs vœux

Soirée Châtaigne

 



ECHOS D’ECOLE

La Préhistoire
Nous avons fait une leçon en classe sur la Préhistoire. Nous avons commencé le 6 septembre et nous avons terminé le 14 octobre. Nous avons parlé de l’évolution de l’homme, des vestiges… Le harpon en bois de renne, l’aiguille en os et le silex nous indiquent qu’ils chassaient, pêchaient, cousaient. Ils étaient nomades puis ils sont devenus sédentaires.

Une intervention sur la préhistoire
La grand’mère de Jenny est venue à l’école un mardi avant les vacances de Toussaint. Joëlle nous a montré des crânes de l’époque de Charlemagne et de la préhistoire. Nous avons observé les différences : l’homme de Cro-Magnon a le crâne plus allongé, les pommettes plus saillantes et les arcades sourcilières plus grosses et épaisses. On a aussi regardé les dents.

Peintures et gravures

La maîtresse nous a fait des plaques en plâtre. On avait un modèle soit de la grotte de Lascaux soit de celle de Rouffignac. On a choisi chacun celle que l’on voulait faire. Avec un crayon à papier on a fait le dessin puis on a gravé ou peint. Pour graver on a pris la pointe du compas et pour peindre un pinceau et de la gouache.

Le 11 Novembre


La  cérémonie s’est déroulée à Savignac sur Leyze. Nous nous sommes réunis à 10h devant la mairie. Il y avait Monsieur le Maire, les conseillers municipaux, le porte drapeau, les élèves de l’école (une douzaine) et les habitants du village

Nous avons fait une minute de silence, la sonnerie aux morts a été jouée par la petite fille du maire et nous, les CM1/CM2 nous avons chanté La Marseillaise. Nous avons déposé les fleurs au monument aux morts.

Après, il y a eu la messe.
Amaryllis, Lucio, Mélinda et Maïlys
 
Le 11 novembre est l’armistice de la première guerre mondiale 1914-1918.

Elle marque la victoire des alliés sur l’Allemagne. Le 11 novembre est un jour férié en France. Une cérémonie est dès lors organisée dans chaque commune. Des citoyens, des associations et hommes politiques marchent en procession jusqu’au monument aux morts.
 
Une fois le cortège devant , se déroule un véritable cérémonial : discours du maire, dépôt de gerbes, appel nominatif des morts, sonnerie Aux Morts, minute de silence.
 




 
 

 

 
 

L’ancien monument aux morts situé sur la route départementale date de 1923. En 2001, le conseil municipal décide de faire un nouveau monument à coté du cimetière
 
 
 

Le Temps d’Activité Périscolaire


Deux après-midi par semaine, le lundi et le jeudi de 15h à 16h30 les élèves participent à un temps d’activité organisé pris en charge par la commune. A Savignac deux personnes interviennent : Murielle et Florence





Avec Murielle on prépare Noël, on fabrique des décorations  avec des éléments récupérés  et les pelotes de laine qui nous ont gentiment été données







Avec Florence, on crée notre spectacle : danses, théâtre, cirque et musique. Et tous ensemble on chante une chanson traditionnelle togolaise traduite en français.

lundi 25 décembre 2017

AKCS : Moules-frites, 7 octobre 2017-10-22


Le même succès que d’habitude puisqu’une centaine de personnes  est venue déguster les moules-frites. Les participants étaient contents d’avoir passé une bonne soirée.

 

AKCS : Assemblée générale du 02/12/17

Les courses. 9 pilotes se sont réinscrit au Trophée Sud Aquitaine qui comptait 7 courses.
Résultats du trophée Sud Aquitaine :
602 : MONMARTY Maxime, 6ème sur 14
500 : 17 participants FREYNE Damien, 4ème, MEAUXSOONE Christian, 7ème, TRAVERS Ludovic 8ème, FREYNE jean Louis 11ème
600 : 35 participants GLANES Nicolas, 7ème, BELLANGER Frédéric, 9ème, PAGES Eric 28ème
P2 : 9 participants MONMMARTY Gérald, 5ème

Les meilleurs de la région ont participé au championnat national qui s’est déroulé à Sarlat (24) pour les karts et à Brassi (58) pour les voitures.

A Sarlat, FREYNE Damien a terminé 29ème sur 50, BELLANGER Frédéric 49ème sur 90, GLANES Nicolas 48ème sur 90.

Composition du bureau : Président : BELLANGER Frédéric, Secrétaire : PETIT Vanessa, Trésorière : BELLANGER Nadège.

Notes de N. Bellanger

 

Les Aînés ruraux : Repas du 15 octobre 2017


Beaucoup de cheveux blancs au repas des Aînés qui a réuni une centaine de personnes, les aînés de Savignac, mais aussi de La Sauvetat, Monflanquin, St Aubin et Villeneuve.

Des chansons d’autrefois ont animé cette réunion, mais personne ne s’est aventuré sur la piste de danse.

Une occasion de fêter les 80 ans de Simone Bascole, Gisèle Berthoumieux, Nicole Fonfrège, Oswald Aureille, René Coupé, les noces d’or de Robert et Jeanne Labrousse, les noces de diamant de Jacques et Simone Vergnes.

Le Comité des fêtes : Soirée châtaignes, 21 octobre 2017


Il en fallait des petites mains pour peler les châtaignes pour la soupe et les châtaignes grillées.

Une centaine de personnes est venue apprécier le résultat du travail des bénévoles. A cette soirée il y avait beaucoup d’enfants, c’est réjouissant !!! Les tables étaient décorées de feuillages d’automne, ils avaient même réussi à faire pousser des champignons. Comme d’habitude Martin de Labanie avait apporté des jeux en bois d’origine hollandaise.

O'yez, Oh Yah : Fête de la soupe, 18 novembre

Dans la salle des fêtes décorée comme un palais de Mille et Une Nuit arrivaient 3, 5, 7…20 cocottes minutes, marmites ou jolies soupières qui s’alignaient sur une longue table.
Florence-Babouchka conta et mit en route « La soupe aux cailloux » sur le Rocket cuiseur, puis elle présenta l’association « OYEZ »

Enfin le moment tant attendu et redouté arriva : il fallait goûter toutes les soupes et élire la meilleure. Pas facile ! Comment choisir entre les diverses variations du potimarron ou du potiron, un potage aux 12 légumes, un tourin, une crème d’orties, une soupe à l’os de jambon…..C’est Jean-Jacques de Villeneuve qui l’emporta avec « La soupe de sa maman » devant Mia et sa soupe de « Lentilles corail-poireaux ». La Louche d’argent a donc été attribuée à Jean -Jacques.
Différentes animations étaient proposées :
Par Quentin, un spectacle de jonglage sous l’auvent, accompagné d’un texte de son cru « On ne respire pas le même air » qui a obtenu de nombreux applaudissements bien mérités.
Par Mathilde qui nous a fait rêver aux histoires d’amour, heureuses ou malheureuses avec sa guitare et ses chants.
Par Ish Tard, un talentueux duo venu de l’Aude, Sylvain à la clarinette et Maë à l’accordéon.
Par les Rap Toux qui ont animé les danses jusqu’à une heure avancée.
Les enfants s’amusaient à passer leur tête dans Monsieur Soupier et Madame Soupière réalisés en carton, par les enfants de l’école pendant les TAP
Un bar permettait de déguster, jus de pomme, cidre, bière, tisanes au gingembre et au bissap
(Boisson réalisée à partir de fleurs d’hibiscus). Des gâteaux fabriqués par Florence ont dégagé un petit bénéfice pour l’école
A noter la présence de l’association « Les bouchons d’amour » qui récupère les bouchons en plastique au profit des handicapés. Dans le coin déchetterie il y a maintenant un bidon où déposer vos bouchons.
L’association remercie toutes les personnes qui ont contribué à la réussite de cette animation, ceux qui ont décoré, ceux qui ont fait de la soupe, ceux qui sont venus la déguster et les producteurs locaux  qui sont venus participer.

A l’année prochaine.

D’après les notes de l’association O’yez

Page agricole : Les citrouilles de Costes en culture biologique


Autrefois, chaque agriculteur cultivait des citrouilles, en bordure d’un champ ou dans une « cance » entre 2 rangs de vigne, sur une bande de terre d’environ 6 pas. La façon de les semer était variable, mais la terre était toujours enrichie en fumier. Elles servaient à nourrir, les vaches, les cochons, mais aussi les hommes sous forme de soupe et de « milliassous ».

Les citrouilles n’avaient pas de prénom, on parlait parfois de citrouilles carotte, de citrouilles de la St Jean, elles étaient vertes, jaunes, orangées grises, rondes, à cotes, lisses, plates ou longues. Elles n’étaient pas commercialisées. Parfois, elles étaient livrées à la cantine scolaire pour faire de la soupe. En automne sous l’auvent de l’église les paroissiens à une date déterminée portaient des denrées parmi lesquelles se trouvaient souvent des citrouilles, ceci, au profit des séminaires. La citrouille pouvait servir de moyen de communication. Une fois j’ai trouvé gravé sur une citrouille « pense au voisin ! » Celui qui l’a écrit devrait se reconnaître.

La GAEC de Gaillard : la culture des citrouilles a changé, de culture vivrière elle est devenue une culture commercialisée.
Butternut
Buttercup

 









Courge musquée


La superficie plantée est de 4 ha. 3 espèces sont cultivées :
  • Butternut : 2 ha,
  • Buttercup : 1 ha
  • Courge musquée : 1 ha
Avant la plantation le sol est enrichi en engrais biologique à base de fientes.Nous plantons à partir du 25 mai à la machine sur un paillage plastique biodégradable. La séparation entre les plants est de 60 cm et de 1,80 m entre les rangées. En cours de culture un binage et un paillage paille sont effectués. Aucun traitement n’a été effectué, mais la citrouille est sensible à l ‘oïdium qui peut être combattu avec un traitement au soufre. La rotation de la plantation est de 4 ans pour éviter les maladies.
La récolte s’est effectuée du 25/09 au 6/10 en fonction de la variété.La culture est exigeante en main d’œuvre : 8 personnes pour la plantation, 15 à 20 personnes pour le ramassage selon les jours.
La citrouille est un légume fragile, il faut les trier, les placer avec soin dans les palox.
Les citrouilles sont expédiées en palox en semi remorque chez Bio Garonne à Port Sainte Marie. Cet organisme se charge de la commercialisation des légumes bio en France et en Europe.

D’après les notes de la GAEC de Gaillard 
 

Le mouchoir : espèce en péril

Si le fait de se moucher était courant, le mouchoir ne l’était pas. Se moucher avec les doigts ou sa manche était normal jusqu’à la fin du 19ème. Le mouchoir a été diffusé dans la population surtout au début du 20ème.

Cependant, le mouchoir existait au niveau de la noblesse, de forme variée, c’est Louis XVI en 1785 qui a imposé sa forme carrée.

Chez les militaires. Avant la révolution, dans leur paquetage, les fantassins avaient 2 mouchoirs, les cavaliers 8 Le mouchoir réapparait dans le paquetage en 1818. L’histoire raconte que Napoléon 1er avait fait mettre des boutons aux manches des soldats pour éviter qu’ils ne s’essuient ou se mouchent avec !!

Après 1875 (3ème République) est créé le mouchoir d’instruction. Ces mouchoirs comportent une partie écrite et surtout beaucoup d’illustrations concernant le montage et démontage des armes, transport des blessés, rangement du paquetage….. . Un véritable pense bête pour les soldats majoritairement illettrés. N’oublions pas que l’école gratuite et obligatoire date de 1883. En 1875, un soldat avait 2 mouchoirs dans son paquetage et 8 en 1894. Peu utilisés pendant la guerre de 14-18 ces mouchoirs ont été officiellement remplacés en 1937 par des manuels.

Les américains ont utilisé de tels mouchoirs pendant la guerre du Golfe (1990-1991)

Au 20ème siècle, le mouchoir carré pouvait être en coton, en fil ou en soie selon la richesse le sexe et l’utilisation.

A la campagne, les hommes avaient 2 types de mouchoir. Le grand mouchoir blanc (55/55), du dimanche en fil, brodé soit au point de croix, soit au point de bourdon. Ces mouchoirs étaient brodés à la maison, n’oublions pas que les cours de couture et broderie faisaient parti de l’enseignement des filles. Le mouchoir dit de travail en coton plus petit, en couleur à carreaux bleus ou gris.

Les femmes avaient le même type de mouchoir, mais plus petit. L’ère industrielle a permis de diversifier la taille, la couleur et l’imprimé.

A quoi servait le mouchoir ? Surtout à se moucher mais aussi sécher des larmes, débarbouiller un enfant, se protéger du soleil (un nœud aux 4 coins et posé sur la tête), se protéger de la sueur dans le cou, de doudou, de se protéger des mauvaises odeurs, pour dire au revoir, essuyer les lunettes …
 
Le mouchoir « tour de cou » a eu un avenir florissant puisqu’il est à l’origine des écharpes et des foulards.

Les pochettes. Les poches de poitrine des vestes des hommes ont d’abord servi à mettre le mouchoir. Ensuite, l’homme a 2 mouchoirs, un dans la poche du pantalon, un plus petit dans la poche poitrine de la veste. Ce mouchoir en fil est plié de telle sorte qu’il dépasse légèrement de la poche. Vers 1920 « la pochette » devient un accessoire de mode. Ces pochettes étaient utilisées pour des jours particuliers, surtout les mariages. Elles ressurgissent de manière passagère.

Le mouchoir de communion solennelle, acheté pour cette occasion, était blanc, brodé et placé dans l’aumônière.

Expressions liées au mouchoir : faire un nœud à son mouchoir, ils sont arrivés dans un mouchoir de poche, terrain grand comme un mouchoir de poche, il ne se mouche pas avec le dos de la cuillère, mettre son mouchoir pardessus…. 

Jeux avec le mouchoir : jeu du mouchoir, colin maillard

Le mouchoir en papier. Originaire du Canada, est arrivé en France vers 1960. Apprécié, il est pratique, jetable, hygiénique et doux. 20 milliards de ces mouchoirs sont vendus chaque année en France. Combien d’arbres se retrouvent dans votre poche ? 

Dates à retenir

  • Vendredi 5 janvier :Assemblée générale des Ainés Ruraux à 14h
  • Don du sang : Lundi 21 janvier de 9h à 13h, Lundi 26 mars de 9h à 13h.
  •  Dimanche 25 février : Loto des Ainés ruraux 14h
  • Jeudi 8 mars de 13h30 à 17h30 : Réunion sur la prévention santé des séniors (à partir de 55 ans) organisée par l’Association santé, éducation et prévention sur le Périgord Agenais
  • Repas de la chasse : Dimanche 15 avril à 12h

Reconnaissez-vous ces objets ?

9 cm de hauteur
30 cm de hauteur


Histoire locale : les croix de Savignac

La croix de mission
En 1872, le conseil de fabrique (équivalent du conseil municipal pour l’église) souhaite établir une croix de mission dont les frais seront couverts par une souscription volontaire des paroissiens. La croix se situe entre le mur du cimetière et la maison Bienvenu. De nombreux éléments sont perdus ou ont été minés par la rouille. Ces croix de mission nombreuses dans le canton ont été installées à la fin du 19ème, début du 20ème

La croix de Golse

C’est une simple croix en pierre à 300m à l’ouest du village. La Famille Golse qui habitait Couderc avait fait une demande pour installer cette croix à la fin du 19ème début 20ème.

Les expressions d’un autre temps

-         Tu es fagoté comme un as de pique
-         Tu risques de te casser la margoulette
-         Ne te monte pas le bourrichon
-         Il n’y a pas le feu au lac
-         T’es pas en sucre
-         C’est kif kif bourricot
-         Tu ne tomberas pas de plus haut
-         Il n’y a pas de petites économies
-         On n’est pas sorti de l’auberge
-         N’en fait pas tout un fromage
-         Ne mets pas la charrue avant les bœufs
-         Il a pris la poudre d’escampette
-         On n’est pas aux pièces
-         Ca ne fait pas un pli
-         Tu files du mauvais coton
-         Bruler la chandelle par les deux bouts
-         A la bonne franquette
-         Parlons peu mais parlons bien
-         Faut pas pousser mémé dans les orties
-         Pas la peine de chercher midi à quatorze heures
 

Les utilisez-vous encore ?

Fête de la soupe : Crème de lentilles corail-poireaux 1er prix du public à la fête de la soupe


Faire revenir 1,5 kg de blancs de poireau coupés en rondelles dans de l’huile d’olive, ajouter 5 pommes de terre en morceaux puis 1 kg de lentilles corail. Couvrir largement d’eau, saler poivrer, aromatiser soit avec gingembre, cumin, persil fenugrec…...

Cuisson 30 mn
Passer au moulin à légumes ou au mixer et déguster.

samedi 23 décembre 2017

Etat civil d'Octobre à Décembre 2017

Pas de naissance – Pas de mariage – Pas de décès mais le premier PACS !

 En effet, depuis le 1er novembre 2017, l'enregistrement des Pactes civils de solidarité (Pacs) est transféré à l'officier de l'état civil de la mairie. Le passage du Pacs en mairie (et non plus au tribunal) est une mesure de la loi de modernisation de la justice du XXIe siècle publiée au Journal officiel du 19 novembre 2016 (article 48).

 J’ai eu le plaisir d’enregistrer le premier Pacs le 4 décembre 2017.

vendredi 22 décembre 2017

La semaine du Goût

L’histoire de la Semaine du Goût :

 La première Fête du Goût a eu lieu le 15 octobre 1990 place du Trocadéro à Paris et ne durait qu'une seule journée... Petit à petit, la fête est relayée par le Ministère de l'Education Nationale dans la zone de Paris puis dans toute la France et devient en 1992 la Semaine du Goût !

 La Semaine du Goût, c'est quoi ? :

Le but est "d'éduquer les consommateurs au goût, notamment les enfants".

Familles, enfants sont donc invités à découvrir de nouvelles saveurs et à tester de nouvelles manières de consommer, grâce à trois types d'animations :


  • Les Leçons de Goût : intervention d’un professionnel du goût dans une école primaire, pour transmettre sa passion et son savoir-faire.
  • Les Tables du Goût : des restaurants sélectionnés élaborent un menu spécial "Semaine du Goût".
  • Les Ateliers du Goût : animations diverses créées pour initier le grand public au goût : dégustation de vin, visites, marché, cours de cuisine, etc.

Muriel DUNEZ, notre cantinière, a fait de très belles démonstrations sur la semaine du goût, du 9 au 15 octobre 2017 où les photos vous montreront son travail auprès des élèves de CM1 et CM2 qui ont été ravis. Elle leur a fait découvrir les légumes et fruits, leurs histoires et leurs goûts. Bravo !

Et merci à Nicole, notre AVS, de sa participation

jeudi 21 décembre 2017

Lutte contre l’Ambroisie à feuille d’armoise en Nouvelle Aquitaine

L’Ambroisie à feuilles d’armoise est une plante exotique envahissante originaire d’Amérique du Nord introduite en France en 1863 suite à un mélange accidentel avec des graines de trèfles. Elle est présente dans tous les départements de la Nouvelle Aquitaine en particulier en Deux Sèvres, en Charente, en Dordogne et en Lot-et-Garonne avec un front de colonisation partant du Nord vers le Sud.

Comment la reconnaître ?
Cette herbacée présente un port buissonnant, dressé, pouvant atteindre 2 m de haut. Les feuilles (a) sont profondément découpées, vertes de chaque côté. Elles sont insérées par deux au même niveau et en face à face à la base de la tige. En remontant le long de la tige, elles s’insèrent à des niveaux différents. La tige (b) est velue, striée, verte à rougeâtre à partir de juillet et ramifiée. Les fleurs mâles (c) jaunes/vertes, sont disposées en grappe à l’extrémité de la tige, au-dessus des fleurs femelles plus discrètes. La germination intervient à partir d’avril. Elle est observable sous la forme de plantule (d) composée de deux feuilles embryonnaires appelées les « cotylédons », vertes en forme de cuillère, presque rondes et de deux vraies feuilles typiques découpées en 3 à 6 divisions : les folioles.

 
Pourquoi lutter contre cette espèce ?
·        Impact sanitaire 
Le pollen de l’Ambroisie est très allergisant, 5 grains de pollen par mètre cube d’air suffisent pour entrainer une réaction allergique chez des personnes sensibilisées. Ces pollens sont produits   de la mi-août jusqu’à fin octobre avec un pic en septembre. Une exposition répétée provoque l’apparition des symptômes : rhinite, conjonctivite, trachéite, urticaire, eczéma et dans 50% des cas, apparition ou aggravation de l'asthme.

·        Impact économique
Les coûts de santé imputables à l’allergie aux pollens d’ambroisie représentent des sommes importantes. De plus, l’Ambroisie est une adventice, qui de par son cycle de vie, concurrence les cultures de printemps. La culture du tournesol, de la même famille botanique, est la plus touchée. Il en résulte une diminution des rendements et de la qualité des cultures ainsi qu’une contamination des lots de semences.

·        Impact environnemental
L’Ambroisie est une espèce pionnière, résistante à la sécheresse, qui se développe sur les surfaces mises à nu, perturbées (le plus souvent par les activités humaines), peu importe la nature du sol. Elle prolifère grâce aux milliers de graines qu’elle produit. Celles-ci peuvent se conserver 10 à 40 ans dans le sol.  Peu compétitive, l’Ambroisie va surtout empêcher le développement de végétaux ayant un cycle biologique synchrone avec le sien comme certaines espèces cultivées. Elle se trouve dans ou à proximité des cultures, des friches, des chantiers, en bord des chemins, des axes routiers et ferroviaires et plus rarement sur les berges des cours d’eau.

Comment agir ?
Les actions de gestion de l’Ambroisie à mettre en place dépendent de la période d’intervention, du type de milieu, de la superficie de la zone envahie, des contraintes financières, règlementaires, humaines et matérielles.

·        Les actions préventives 
  • Couvrir les sols nus ou perturbés par un couvert végétal, du paillis, des aménagements paysagers, un géotextile....
  • Eviter d’importer et d’exporter de la terre provenant de sites contaminés.
  • Utiliser des graines pour les oiseaux, pour les jachères fleuries ou pour les cultures seulement si leur origine est tracée.
  • Tenir compte du cycle de l’Ambroisie dans le calendrier des travaux publics, de construction de bâtiments, agricoles, forestiers, etc., afin d’éviter les sols nus ou non couverts au printemps.

·        Les actions curatives
  • L’arrachage manuel de la plante entière, racines comprises, est préconisé pour de petites surfaces infestées avant la floraison (soit avant mi-juillet). L’arrachage manuel après floraison est déconseillé à cause des risques d’allergie. De plus, l’apparition du pollen rend plus compliqué l’arrachage puisqu’il impose le port d’un masque en plus des gants. Cette méthode reste la plus efficace.
  • La fauche ou la tonte sont des techniques rapides, intéressantes pour de grandes surfaces ou pour des linéaires. Si la population d’Ambroisie est majoritaire, une coupe à 2 à 5 cm sera réalisée. Dans le cas contraire, une coupe à 10 cm favorisera la concurrence des autres espèces présentes. Une première coupe est recommandée a minima avant la floraison des fleurs mâles et les émissions de pollen soit avant la mi-août. Si nécessaire, effectuer une seconde coupe au plus tard la première semaine de septembre avant la grenaison.
  • L’utilisation de désherbants chimiques est à éviter. Ils détruisent le couvert végétal favorisant ainsi la croissance de l’Ambroisie. Ils sont une source de pollution et peuvent avoir un impact sur la santé. La répétition des traitements peut entrainer des résistances de l’Ambroisie aux herbicides les rendant inefficaces. Elle va s’adapter en modifiant son patrimoine génétique pour pouvoir les tolérer.
·        Les précautions générales
  •  Les personnes dont l’allergie à l’Ambroisie est avérée ne doivent pas participer aux actions de gestion.
  • Protégez-vous en portant au minimum des gants lors de l’arrachage.
  • Nettoyer les vêtements, les chaussures, le matériel et les engins utilisés à la fin de chaque opération de gestion.
  • Jusqu’à mi-juillet, les déchets d’arrachage peuvent être compostés en l’absence de pollens et de semences (http://www.ambroisie.info/pages/detruire.htm). Un apport en déchetterie ou le dépôt sur place sont également envisageables. L’incinération n’est autorisée que dans les départements ayant un arrêté préfectoral relatif à la lutte contre l’Ambroisie. A ce jour, l’ancienne Aquitaine n’est pas concernée par un arrêté préfectoral. 
  • Au-delà de la mi-août, les interventions sont déconseillées car elles favoriseraient la dispersion du pollen et des graines.

dimanche 8 octobre 2017

Le Leyzou n°89 Octobre 2017




Le championnat de France de Montgolfières





Il faisait chaud le jour de la Fête