vendredi 5 juillet 2013

Florent, le Président de la Société de Chasse




 

Théa Lire

Théa Lire de l'OCCE 47 (Office central de la Création à l'école) a organisé pour les élèves du canton de Monflanquin une opération culturelle présentée par la comédienne Monique Pimouguet. L'école de Savignac a participé à cette opération.

Durant toute l'année scolaire, les élèves de Lucie Mathé ont travaillé sur des textes de Sylvain Levey, acteur et auteur dramatique. Sylvain Levey est venu à Savignac et les enfants ont pu lui poser des questions sur sa vie et ses livres mais aussi lui faire part de leurs remarques.

Un spectacle lecture a eu lieu à Monflanquin. Les titres des livres choisis par les élèves ont été placés dans un panier et un tirage au sort a désigné les livres qui seraient lus à haute voix. Les élèves de Savignac par groupe ont lu des passages du "Lys Martagon" de "Ouasmok" et "Des Chimères".

Les élèves ont pu assister à la mise en scène de "Ouasmok" au Centre Culturel de Fumel. Des textes de Sylvain Levey associés à leurs textes de Slam leur ont permis de construire des histoires dansées avec l'aide d'une chorégraphe (Sophie Deaparis). Dans le cadre de Théa, ils ont présenté leur chorégraphie à Pont du Casse en présence de l'auteur. Ils se produiront de nouveau au Théâtre Georges Leygues courant mai, dans le cadre du Printemps des Arts de la Scène.

Les Aînés Ruraux : Sortie d'un jour en Corrèze : mercredi 29 mai

Nous sommes partis tôt le matin, un temps maussade et pluvieux ne laissait pas augurer une bonne journée. Surprise, à notre arrivée à Varès, le temps était dégagé et il ne pleuvait plus.

Notre but est de visiter les jardins sur la propriété de la célèbre écrivain,
Colette, auteur de la série des "Claudine", du "Blé en herbe" ….

Cette romancière changea cinq fois de résidence dans des régions différentes. Les jardins par leurs plantations d'arbres et de fleurs évoquent ces régions. D'abord la bourgogne avec la vigne, la Bretagne avec sa flore maritime, la Corrèze avec ses plantations d'osiers, (très abondants à la fin du 19ème siècle), la Provence avec ses oliviers et ses tamaris et enfin la une roseraie qui retrace la vue qu'elle avait de sa résidence à Paris.  Notre guide sut donner de l'émotion en relatant la vie de cette femme éprise de la nature, de son environnement de fleurs bleues de préférence.

Après le repas de midi à Varès, nous partons visiter un site insolite aux dimensions vertigineuses, façonné par la nature et les hommes : "Les Pans de Travassac"

C'est une carrière d'ardoises, exploitée depuis le 17ème siècle. Notre guide nous explique que la méthode pour extraire cette roche et surtout ce travail non mécanisé à l'époque en faisait un métier très dur. Nous avons ensuite une petite démonstration pour fendre et tailler les ardoises qui, depuis des siècles font de si jolies toitures aux maisons. Les ardoises de cette carrière ont été choisies de par leur qualité pour refaire le toit de l'Abbaye du Mont St Michel.
Tout le monde fût très intéressé par ces explications.

La journée fût, je pense très appréciée. Au retour, nous retrouvons la pluie à Cahors, mais elle nous avait épargnés pendant nos visites, C'est le principal.

La Société de Chasse : Repas du 21 avril 2013

Les chasseurs vont d'abord à la chasse, puis ils doivent dépecer le gibier, le congeler, faire les pâtés…….. Ils sont ensuite occupés du jeudi au lundi pour assurer le repas, aidés par leurs épouses et les nombreux bénévoles dont des non chasseurs. Les convives, moins nombreux que l'année dernière étaient quand même 105 à venir apprécier le repas. Tout s'est déroulé dans le calme et la bonne humeur. Attendons le suivant.

Réclamations : est-ce que la société indemnise pour des dégâts causés par les chevreuils sur les rosiers ou les arbustes ?

Le Comité des fêtes, Pêche à la truite : 5 mai 2013

Il faisait beau, aussi tout le monde était content de mettre le nez dehors et il y avait affluence autour du lac de Carmié-Bas. Ils étaient 105 affairés autour du lac en essayant de soulever une truite.

A midi, fatigués de lancer leur ligne à la recherche d'un hypothétique poisson, ils sont tous venus avec parents et amis se retrouver autour des saucisses grillées, de la salade de riz et de la tarte…Il y avait aussi un peu de vin et du café, le hangar était plein à craquer, environ 140 personnes et des enfants partout !!!

Les plus courageux ou les bredouilles sont repartis au lac l'après midi, mais les truites ont été un peu plus tranquilles. A l'année prochaine.

Le Moto-cross de Saval, 4 et 5 mai 2013: Organisé par le Moto Club RIDE FOR FUN de Villeneuve sur Lot

Rien ne remplace le beau temps pour attirer les gens dans la campagne de Saval. 480 pilotes sont venus de toute la France, souvent le vendredi soir où ils se sont installés sur les 2 ha de parking mis à leur disposition.
Le samedi, se sont déroulées les courses de débutants et des féminines. Julien Charitat a participé à ces courses.

Le dimanche ont eu lieu :
- les séries des pilotes confirmés
- les séries des vétérans où Jean Marc Lucas a terminé 1er dans la série des plus de 50 ans et 5ème au Scratik (entre 40 et 70 ans)
- les séries des Pit Bikes (mini motos) auxquelles ont participé Fabien Bellanger, Ludovic Brunet et Bruno Garcia.
Justin Franzin, interdit de moto pour raison de santé a participé en étant commissaire de piste.

Cette manifestation nécessite une sérieuse organisation à laquelle a participé une cinquantaine de bénévoles, les familles des coureurs, mais aussi Pierrette, Lulu et Reine. La sécurité était assurée par 2 ambulances, un docteur (un urgentiste de l'hôpital de Villeneuve), les commissaires, la sécurité civile, les délégués à l'arrosage…. Le samedi soir les coureurs avaient un traiteur à leur disposition. Le dimanche, les bénévoles se sont chargés de l'intendance.

Deux journées réussies où les très nombreux spectateurs ont beaucoup apprécié le spectacle.

Informations : En juillet et août, les entraînements moto auront lieu le mercredi en remplacement du samedi

Aux beaux jours, il est prévu 2 journées de manifestations : le samedi entraînement motos, le dimanche vélos et marche à pied.

Famille Wilfried LAVAL, Julie BERTHELOT, Emma et Romy, Couderc 2013


Wilfried (39 ans) est originaire de Bergerac. Après un BTS Agro-Equipement, il se reconvertit en Conducteur d'engins et travaille à la SOGEA à Villeneuve. Que fait-il ? de l'assainissement, des adductions d'eau potable ….

Sportif, Wilfried a joué pendant 9 ans à Villeréal, puis 2 ans à Lacapelle. Maintenant, il est spectateur à Toulouse, au Stade de France ou devant la télé….

Il a aussi deux autres centres d'intérêt, la pêche au carnassiers et les champignons. Julie (35 ans) est originaire des Deux Sèvres. Rien ne la prédisposait à venir en Lot et Garonne, si ce n'est la rencontre avec Wilfried à la Féria de Parentis.

Professeur des écoles dans le secteur privé, elle demande sa mutation dans la région. Après 2 années à Eymet (24), elle intègre l'école St Pierre à Casseneuil en maternelle.

Julie a pratiqué la danse moderne à la MJC de Monflanquin, puis a arrêté pour raison de maternité. Wilfried a une fille de 12 ans Emma qui est à l'école à Monflanquin. Leur fille Romy est à l'école maternelle de La Sauvetat.

En 2009, ils achètent un terrain à la Famille Chrétien. A l'aide de son père Wilfried réalise la majorité des travaux de la maison, sauf la charpente, les menuiseries et le chauffage par géothermie… En novembre 2010, ils emménagent.

En 2013, il y a déjà, une haie bocagère surélevée et un jardin potager. Enfin, ils disent "On est bien à Couderc"

Le "village" de Couderc a compté 10 maisons et 41 habitants en 1856. En 1960, il n'y avait aucune maison habitée. Couderc se repeuple : 2 résidences secondaires, 3 maisons neuves, 2 maisons et une grange réhabilitées et en cherchant bien, on trouverait encore 2 ruines.

Les arbres : le laurier sauce ou laurier noble

"Il ne faut jamais se reposer sur ses lauriers ; ce n'est pas un siège bien solide" Louis Dumur

Dans beaucoup de maisons de Savignac, on peut trouver un laurier, arbuste originaire du bassin méditerranéen. Ses feuilles sont toujours vertes et dégagent quand on les froisse une odeur caractéristique liée aux huiles essentielles. Cet arbuste s'accommode de tous les sols, mais il redoute les gelées fortes et durables.

Utilisation du laurier : les feuilles séchées ou non entrent dans la composition des bouquets garnis et des courts bouillons. Le savon d'Alep est traditionnellement fabriqué avec de l'huile de baies ou de feuilles de laurier. La croyance populaire lui attribue un rôle de protection contre la foudre.

Histoire. Le laurier est le symbole d'Apollon consacré aux triomphes, aux chants et aux poèmes. Les Grecs et les romains couronnaient de laurier les poètes et les vainqueurs. Au Moyen Age, on couronnait de laurier les savants. Les jeunes docteurs avaient la tête entourée de feuilles de laurier et de baies, du latin bacca baie et laurea laurier d'ou le terme de baccalauréat. Le laurier est toujours un symbole de paix.

Le laurier et l'église catholique. Le dimanche des Rameaux précède le dimanche de Pâques. Jésus entre dans Jérusalem pour se manifester comme étant le messie. Il est acclamé par une foule qui agite des palmes. En souvenir de cette période de la vie de Jésus des rameaux verts sont bénis ce dimanche. A Savignac, c'était le laurier qui était le plus utilisé, actuellement on utilise aussi le buis et l'olivier. Ces rameaux ramenés dans les maisons étaient fixés dans les maisons et les granges.

A noter que les arbustes bénis sont toujours verts car ils sont le symbole d'immortalité et d"éternité.

Les réfugiés sanitaires à Savignac pendant la guerre de 39-45 (suite)

"Comme ma soeur Josette et mon frère Roger, j'ai fait le même voyage. Avec des souvenirs de séparation difficile. En arrivant à Savignac j'ai été choisie par Simone Eyma.Nous sommes parties à pied jusqu'à la boulangerie où mon étonnement a été très grand. En effet je n'avais jamais senti ni vu de pain frais et en sortant des restrictions que nous venions de connaître à Bègles tout me semblait magnifique. Quand Simone m'a demandé si j'avais faim ou soif j'ai aussitôt voulu du pain, puis je suis allée voir Monsieur Eyma au fournil. J'étais subjuguée par le pétrin qui brassait la pâte. Puis par la suite sa façon de travailler la pâte et d'enfourner le pain m'étonnait de même que sa dextérité pour sortir les miches une fois cuites. Après quelques jours, je le suivais en tournée dans "le gazogène ". Ensuite je suis partie à la ferme de Luguet chez la famille Lapoujade qui était les parents de Madame Eyma.

Dans la ferme il y avait un journalier du nom de Rigal ( Rigalou) qui était là en permanence. Je me souviens de sa démarche claudicante due à une blessure de guerre qui lui avait laissé une jambe raide. Quand il labourait la pièce de la Thérèse on l'entendait jurer jusqu'au bourg!

J'étais chargée d'aller lui porter le casse-croûte qui devait obligatoirement comporter un oignon et une salière. Je participais, dans la mesure de mes moyens aux travaux des champs, surtout à la récolte des prunes, leur installation sur les claies, puis poussais le chariot dans le séchoir. Une chose qui me fascinait était la confection des tourtières et surtout l'étirement de la pâte sur la table qui était recouverte d'un drap. Le résultat était surprenant et surtout délicieux. Ce qui était délicieux aussi était les pâtisseries que Vovo (Yvonne Eyma) confectionnait à l'occasion des fêtes et mariages. Surtout ses choux à la crème et ses massepains, que Denis faisait cuire dans le four à pain. J'allais de temps en temps garder les vaches dans un pré au bord du Dounech ou je retrouvais ma soeur Josette qui gardait les vaches de Becade.Notre plus grande occupation était la pêche aux écrevisses, pendant que les vaches mangeaient le maïs de Baubie

J'ai passé une très bonne période, à un détail près qui m'a laissé un souvenir impérissable : en pleine nuit des coups très violents ont été frappés aux volets, le pépé et la mémé se sont levés en me demandant de ne pas bouger. Il s'agissait de maquisards qui venaient se ravitailler. Un Jambon, du confit des oeufs et de la farine changèrent de mains. A la fin de la guerre, je suivais Jeannot et Simone dans les fêtes votives des environs. C'était la belle vie! .

Plus tard Madame Eyma est venue vivre dans le bourg dans la maison voisine de Georges Laporte que j'aimais regarder travailler. Tout l'été je faisais le tour des fêtes des environs. Puis la fin de la guerre est arrivée et je suis rentrée chez mes parents. Revenant en vacances surtout à Poutot la ferme de Janot et Simone Raynal à Trentels

Tout ceci mêlant les souvenirs douloureux et heureux d'une période lointaine mais néanmoins gravés dans ma mémoire."
Quelques éléments pour comprendre : Zénobie et Damien Lapoujade habitaient à "Luguet" (Plaine de Bécade actuel). Leur fille Inès était mariée avec Edouard Eyma, boulanger à Savignac. Leur fils Denis, boulanger était marié avec Yvonne Gary. Leur fille Simone est mariée avec Jean Raynal et habitait à cette époque à Trentels.

La pièce de la Thérèse : Un propriétaire de Lauzel avait eu une fille naturelle, Thérèse et il lui a donné ce champ.

Gateau d'aubergines à la viande

Pour 6 personnes. A faire la veille. Préparation : 30mn. Cuisson : 1 h

3 aubergines longues, 200g d'épaule de veau haché ou agneau), 500g de steak haché, 1 gros oignon; 1 cui. à café de cumin en poudre, 10 cl d'huile d'olive, sel poivre moulu.

La veille, taillez les aubergines en tranches minces dans la longueur. Badigeonnez-les d'huile sur les deux faces. Déposez-les sur la plaque du four. Passez-les 10 min sous le gril du four ; tournez-les à mi-cuisson. Procédez éventuellement en 2 fournées. Réservez. Préchauffer le four à th 6 (180°C).

Faire fondre l'oignon pelé et finement haché 2 min à la poêle dans 2 cuillerées d'huile. Laissez refroidir. Mélangez-les avec les viandes hachées, l'ail pressé, le cumin, sel et poivre.

Badigeonnez d'huile un moule rond. Tapissez-le de tranches d'aubergines en les laissant déborder. Remplissez avec le hachis de viande en intercalant une épaisse coche d'aubergines. Rabattez les tranches d'aubergines vers le centre et tassez la préparation. Faites cuire 50 min au four. Laissez refroidir et gardez au frais jusqu'au lendemain.

Démoulez le gâteau d'aubergines un peu avant de le servir. Servez-le avec un coulis de tomate légèrement pimenté.

Le bon vin : un Collioure ou un Côtes du Roussillon village