Départ de Savignac le 10 janvier
2017 afin de me rendre à Agen pour prendre IDTGV qui va me conduire à Paris
Montparnasse. Noêl m’attend avec sa voiture afin de nous rendre à l’aéroport
Paris Charles de Gaulle enregistrer nos bagages. C’est le 11 janvier que nous
embarquons à bord d’un Airbus A 300, direction Bruxelles, puis changement
d’avion, embarquement à bord d’un Airbus
A330/300, direction Lomé,
capitale du Togo, via Accra, capitale du Ghana (repas chaud, rafraichissements
à bord et divertissements audio vidéo). Nous volons à une altitude de 1100m et
à 900 km/h. nous atterrissons à l’aéroport international Gnassingbé Eyadéma à
18 h 30.
Après les formalités de
débarquement, me voilà au Togo où le climat équatorial et la chaleur m’obligent
à boire régulièrement.
Le couchage se fera sous
moustiquaire imprégnée de répulsif et ouf plus de piqures pendant toute la
durée de mon séjour. Noël a tout prévu depuis la France afin de m’accueillir
chez lui dans son village d’Hlankopé. Tisane de citronnelle et au lit.
A mon réveil, je découvre un
paysage magnifique : cocotiers, papayers, manguiers …..
Je me rends compte que dans le
village qui est situé à 1 heure de la capitale togolaise dans la région
maritime, les plus jeunes enfants n’ont jamais vu d’homme blanc, YOVO. C’est
Koh-Lanta de luxe pendant 15 jours : cuisine sur le réchaud à gaz, douche
quotidienne avec l’eau du puits.
Le téléphone mobile et internet
fonctionnent à plein régime dans ce beau pays, cela me permet de communiquer
très facilement avec la France.
Je suis très bien accueilli au
Togo par toute la population, entendre les enfants crier YOVO YOVO, bonjour,
restera gravé dans ma mémoire tellement la gentillesse et le coté tranquille
des togolais m’encouragent à envisager un nouveau séjour au Togo.
Un des mes plus émouvants souvenirs
de mon voyage fut de rencontrer le fondateur de l’école « La
Méthode ». Ce fondateur, courageux combattant avait fait la guerre aux
côtés des français. J’ai pu visiter les salles de classe grâce à Eustacia, la
directrice qui a demandé aux élèves, tous en uniforme de chanter pour
m’accueillir et me remercier.
Pas besoin de descendre de
voiture pour faire des achats, le long des routes (souvent des pistes pleines
de nids de poule) nous trouvons toutes sortes de marchandises, cela va de
l’essence vendue en bouteille en passant par les fruits et légumes (ananas,
bananes, corossol, avocats, patates douces, noix de coco, canne à sucre,
manioc, gombo…) mais aussi des mécaniciens, de la quincaillerie, des cercueils,
des kits de téléphone….
Le Togo, riche pays, qui possède
le seul port autonome en eau profonde de la côte ouest africaine voit accoster
des milliers de bateaux.
Le phosphate, l’or, le ciment, le
marché de Lomé font parti des richesses de ce pays.
Nous avons dégusté des noix de
coco, du dégué (dessert à base de lait caillé et de couscous de mil) du foufou
(igname pilé), la pâte (à base de farine de maïs). L’agouti que nous avons mangé est un rongeur qui
ressemble à un gros cochon d’Inde (c’est le plat du roi), il avait été chassé
toute la nuit avec les chiens. Nous avons bu du vin de palme qui une fois
distillé donne du sodabi, alcool à 70°
J’ai été invité à un baptême,
mais pour cela Louis Tossou, couturier renommé à Lomé m’a confectionné des
tenues locales.
Noël et moi avons pris un grand
moment de détente quand nous sommes allés en voiture dans la région des
plateaux où nous avons profité du paysage verdoyant et montagneux. Notre guide
nous a conduit à la cascade de Kpimé et là le spectacle du décor naturel et la
chaleur aidant nous avons pris un bain des plus joyeux, magnifique journée.
Nous sommes rentrés à Hlankopé de
nuit ce qui implique d’être encore plus vigilant afin d’éviter les nids de
poule, les zems (taxi moto) sans lumière, les véhicules en panne, les
villageois qui circulent à pied ou à
vélo….
Dans toutes les villes et
villages traversés, il y a des écoles avec des élèves en uniforme, des églises,
d’ailleurs je salue Patrice, le prêtre qui nous a invités à sa table.
Etal de fruits dans une rue de Lomé |
Village typique de la région des plateaux |
Nous sommes le 25
janvier 2017 et mes premières vacances au Togo se terminent. L’avion qui va me
ramener en France est annoncé. Je fais mes adieux ou plutôt un au revoir à Noël. Il est 21 h 30, je décolle
pour rejoindre le pays des glaçons, Savignac, car dans la journée de retour je
vais faire 6000 km et je vais devoir
m’adapter à un écart de 40° de température.
Texte de Laurent Barre