Le savon de Marseille a retrouvé les lettres de noblesse qu’il avait perdu au profit des savons liquides et des savonnettes.
Son origine ?
La
première indication d’un produit qui ressemble au savon
remonte à 3000 ans avant. JC. Cette pâte à savon ne servait pas à l’hygiène
corporelle, mais à dégraisser la laine.
Vers
77 avant JC la création du savon est attribuée aux
Gaulois. Il était composé de suif de chèvre et de potasse des cendres de hêtre.
Ce savon était utilisé pour colorer les cheveux des gaulois en roux.
Au
II siècle après JC, le savon est recommandé pour l’hygiène.
Au
Moyen Age, le savon est réservé aux classes aisées. Il est
utilisé pour l’hygiène, mais surtout pour le nettoyage des vêtements. Puis, son
usage pour l’hygiène disparait, il est remplacé par des parfums réputés plus
efficaces contre la peste.
Au
XVIIIème le savon retrouve son rôle dans l’hygiène.
Et
le savon de Marseille ? Les marseillais se
seraient inspirés des savons d’ALEP ramenés d’Orient par Les Croisés. Les
industriels marseillais améliorent la qualité du produit et le rythme de la
production devient industriel.
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Depuis
l’arrivée du corona virus les savonneries embauchent et
tournent à plein régime. Le lavage des mains devient la mesure d’hygiène la
plus simple et la plus efficace.
Quel
rôle joue le savon ? Certaines molécules du savon
s’accrochent à des molécules externes du virus. Les molécules du virus sont
désorganisées et les débris sont évacués dans l’eau de rinçage.
Les
solutions hydroalcooliques ont un effet similaire mais sont de moindre
efficacité.