Le prunellier ou buisson
noir, l’aubépine ou buisson blanc ou pain d’oiseau, l’églantier ou rosier
sauvage ou gratte cul n’ont plus aucun intérêt économique.
Les branches de
ces arbustes servaient à faire de très gros fagots, « les bourrias »
(prononcez boureyos) servant à allumer les fours ronds utilisés pour cuire le
pain et plus tard les prunes.
Jusqu’en 1950, on faisait dans
les campagnes de la liqueur de prunelle en hiver avec des fruits blets
Les fruits de
l’églantier, riches en vitamine C étaient consommés en hiver pour lutter contre
les rhumes et la grippe. Avec beaucoup de patience on en faisait de la
confiture.
Les églantiers
ont servi longtemps de porte greffe pour les rosiers.
Tous ces
arbustes ont des épines féroces, mais ce sont celles du prunellier qui ont
la plus mauvaise réputation car leurs piqures ont tendance à s’infecter, sans
que la raison en soit bien connue.
Actuellement,
ces 3 arbustes ont un intérêt écologique : ils abritent de nombreux nids
d’oiseaux et leurs fruits leur servent de nourriture. Ils entrent ainsi dans la
chaîne alimentaire.
Enfin, si vous
voulez avoir des nuits calmes, au printemps prochain, allez cueillir des fleurs
d’aubépine que vous ferez sécher et avec lesquelles vous pourrez faire une
bonne tisane.