Nous avons beaucoup de kilomètres à faire, aussi, c'est à 6 h que nous partons de Savignac. A Villeneuve, nous prenons nos amis de Ste Radegonde qui viennent toujours avec plaisir à nos sorties. Après un arrêt petit déjeuner léger à Damazan nous prenons la route des Landes.
A 10 h nous arrivons au Lac de Léon, réserve naturelle de 400 ha au milieu des pins et en bordure de l'océan.
Une promenade en barque est prévue et c'est par groupe de 6 que nous embarquons dans ces petites coquilles de noix !! C'est à la rame que les bateliers jeunes et musclés nous emmènent sur cette grande nappe en direction du courant. Ce lac alimenté par une rivière s'écoule dans la mer sous forme de delta. Après avoir traversé le lac, les barques s'engagent dans une sorte de mangrove, les arbres ont des racines à fleur d'eau et ils forment une voûte au-dessus du courant, parfois, il faut baisser la tête pour pouvoir passer.
Nous faisons ainsi 3 km ½ après que les bateliers aient troqué leurs rames contre des plus courtes, les passages étant vraiment étroits. Nous revenons par un autre bras de la rivière, mais là, c'est plus dur de pagayer en remontant le courant. Heureusement, nous avons juste à admirer et à nous laisser porter.
C'est à midi que nous mettons pied à terre et c'est tout près qu'un bon repas landais nous attend.
Le ciel était gris toute la matinée, mais soudain, pendant le repas une tempête se lève, pluie et rafales de vent, nous avons eu de la chance car tout pouvait être gâché !!!
Par bonheur, l'orage passe et nous pouvons continuer notre programme. C'est à St Michel Escalus que nous visitons un parc floral et animalier.
Il est prévu d'aller jusqu'à l'océan tremper les pieds malgré lé ciel peu engageant. Après avoir traversé une immense plage déserte, les plus téméraires vont voir de plus près les énormes vagues qui déferlent !!! C'est la marée haute. C'est avec les pieds pleins de sable que nous revenons au bus pour le retour.
Voila, la journée est finie, le soleil n'était pas là, mais cela aurait pu être pire. Tout le monde était content quand même !!!
J. Faure