Un sondage révèle que l’accent le plus sexy et le plus
charmant est celui de Toulouse, nous avons toutes nos chances !
Si les langues régionales
disparaissent progressivement, les accents locaux persistent. Ces accents ont
été parfois source de moquerie, ils ont fait et font toujours recette.
Que serait la vache
« Marguerite » sans l’accent de Fernandel ?
Les publicitaires l’ont toujours
senti, Maïté a fait vendre des tonnes de « Bonux ».
Nougaro et Cabrel ont eu du
mérite à se faire un nom en conservant leur accent du sud-ouest.
L’accent revient à la mode, Les
Ch’tis sont restés en haut de l’affiche pendant des mois ou même des années.
Dans les années 1980, un nouvel
accent a timidement émergé, c’est l’accent dit des « banlieues » qui
transparait dans le rap. Il est devenu un parler jeune et branché.
Autrefois, l’accent des
tourangeaux était considéré comme le plus « pur », langage des rois,
il s’est imposé comme la norme.
Puis avec la centralisation
l’accent référence est celui qui est utilisé dans les médias, la vie politique
ou par les élites. Heureusement Radio 4
n’a pas encore ces critères de recrutement.
Les oiseaux ont aussi des accents
régionaux, un merle rural de Savignac ne reconnaît pas une merlette citadine de
Paris.
« Une France sans accent
serait aussi triste qu’un village d’appartements témoins ou un repas à un seul
ingrédient » (J.B De Montvalon)