Le pigeonnier de Bouyé
La
date de la construction de ce pigeonnier est inconnue. Il n’est pas signalé sur
le cadastre de 1817, il date donc du 19ème siècle.
La
surface au sol est de 28 m2, les murs en pierre et terre sont épais de 50 cm.
Les murs extérieurs sont crépis.
Le
toit est couvert de tuiles plates et coiffé de 2 épis de faitage représentant
un pigeon.
On
pénètre dans le pigeonnier par une porte précédée de 2 marches. A l’intérieur,
2 étages séparés par deux planchers sont accessibles par des échelles.
Des
nids sont situés sous le toit sur le bâti du mur. Au 1er et 2ème
étage, les nids sont carrés, inclus dans le mur et délimités par des petites
tuiles. On dénombre 90 nids dans ces murs crépis avec de la terre.
Extérieurement
le pigeonnier présente au niveau du toit 2 aires d’envol l’une à l’est l’autre
au sud. Sur les façades on peut observer des aires d’envol secondaires : 3
aires à l’est et 2 au sud. Ces aires permettaient d’accéder, d’éclairer et
d’aérer l’intérieur du pigeonnier. On note également une ouverture au nord au
niveau du 1er étage et une à l’ouest dont l’usage était peut-être de
récupérer les fientes qui faisaient la richesse du pigeonnier.
En
2008 la toiture en tuiles plates a été refaite et les 2 épis de faitages
remplacés par 2 épis rouge foncé en céramique mais toujours représentant un
pigeon. Dans la toiture les 2 aires d’envol ont été supprimées.
En 2009, les murs extérieurs
ont été crépis.
Depuis
environ 40 ans il n’y a plus de fuyards dans ce pigeonnier car les aires
d’envol ont été obstruées. Ensuite il a été colonisé par la dame blanche.
Le pigeonnier de La Cambe de l’homme
La
transmission orale indique qu’il existait un petit pigeonnier de type lotois
avec un seul pan de toiture orienté au sud et d’une surface de 9 m2. Ce
pigeonnier était accolé à la maison primitive et bâti sur un four à pain.
Entre 1906 et 1911 ce pigeonnier a été modifié par le
propriétaire de la maison qui était charpentier. Il avait été ouvrier chez son
oncle Labay charpentier au Comte bas. Celui-ci possédait deux pigeonniers ce
qui lui donna sans doute l’idée d’améliorer le sien.
Il
a modifié la structure en surélevant les murs bâtis en pierre et terre. Dans le
bâti des murs, épais de 65cm il a inséré des pierres d’envol au sud et à l’est
et gardé deux ouvertures pour aérer et éclairer l’intérieur. On accédait au
premier étage de ce pigeonnier par une échelle située à l’est.
Le
toit est devenu un toit à 4 pans couvert en ardoises et coiffé de 2 épis de
faitage en zinc. Dans la façade sud du toit se trouve l’aire d’envol surmontée
d’un pigeon en plâtre.
Ce
pigeonnier a été modifié dans les années 1970 : Les ardoises ont été
remplacées par des tuiles plates et les épis de faitages sont en terre cuite.
Plus tard, les différentes ouvertures sont devenues des fenêtres.
Ce
pigeonnier n’a jamais abrité des fuyards, tout au plus quelques pigeons
domestiques et quelques dames blanches.