Un article du Petit Bleu (Agen), au début de cet été
2014, article de Jean-Louis Amella, attira mon attention par son titre : ces
arbres remarquables qui défient le temps.
Ecoutez : "le chêne de Francescas, le chêne de la
Madone à Pinel Hauterive, le chêne de Tombeboeuf, ou celui des Huguets, ou le
platane de Sainte Livrade : visitez les arbres remarquables.."
Je voudrais à ce sujet,
lecteur, vous faire rêver, en vous entraînant sur le chemin d'un beau conte et
peut être celui, pour certains, d'une merveilleuse réalité.
Je suis née à Laroque, commune de Savignac sur Leyze.
A Laroque, un grand chêne, porteur sur son large tronc
d'une énorme bosse, mystère de son passé, se dresse non loin de la route de
Monflanquin-Savingac-Villeneuve.
Depuis cette route ces dernières années, on ne plus voir
le tronc de l'arbre géant, il es caché par une végétation luxuriante…
Je vous ai intrigué lecteur, en parlant de la
protubérance qui recèle peut-être un trésor. L'arbre par la longueur
surprenante de ses branches a si bien su, durant tant d'années, cacher le réel,
tout en chantant la joie de vivre…
Mon grand-père, le 25 mai 1956, deux jours avant sa mort,
me demanda si le fameux chêne, qui avait dû souffrir, durant l'hiver
exceptionnel, avait enfin permis l'essor des feuilles printanières. Je mentis
pour rassurer le pauvre homme et répondis par l'affirmative. Mais on ne pouvait
encore déceler sur l'arbre centenaire, le moindre signe de vie. Huit jours
s'écoulèrent. J'osais encore regarder l'arbre miraculeux.
Joie. Peut-être pleurs de joie…La vie sur le chêne avait
triomphé. Et les feuilles vertes depuis, repoussent chaque année. Je n'ai pas
oublié, depuis ces cinquante huit ans, les paroles de mon grand-père. Les voici
:
"Je vais te demander quelque chose, petite, essayez,
tes parents et toi, de rester à Laroque, essayez de ne pas vendre Larroque, et
surtout ce chêne centenaire, si précieux, beaucoup plus précieux que vous ne
pensez….."
Gilberte FABRE
BARDIN
Je remercie Owen et
Linda BULL pour leur accueil chaleureux.
***
Les élèves de l'école
de Rebouguil village situé à 34 km de
Millau ont lâché des ballons dont l'un a atterri dans un champ de Christian
Faure poussé sans doute par le vent d'autan.
L'institutrice a
été prévenue de son arrivée.